🇰🇭 Ce que vous devez absoluement savoir 🇰🇭 :

Voyager au Cambodge, c’est plonger dans l’univers des temples d’Angkor, des rizières éternelles et de l’hospitalité khmère. Mais avant d’atterrir à Phnom Penh ou Siem Reap, il y a des choses que tu dois impérativement savoir pour éviter les mauvaises surprises, les amendes salées ou, pire, la prison.

1. Drogues au Cambodge : tolérance zéro et peines de prison sévères

La loi cambodgienne sur les stupéfiants est parmi les plus strictes d’Asie du Sud-Est. Contrairement à l’image de "tolérance floue" que le pays pouvait encore avoir il y a quelques années, les autorités cambodgiennes appliquent désormais une politique très répressive.

Même une petite quantité de cannabis peut entraîner une arrestation et une condamnation à plusieurs mois, voire plusieurs années de prison. À titre d’exemple :

• Possession de moins de 1g de marijuana : jusqu’à 1 an de prison et amende d’environ 500 USD

• Possession de plus de 10g : jusqu’à 5 ans de prison

• Détention de drogues dures (ecstasy, méthamphétamine, héroïne) : jusqu’à 10 à 20 ans de prison, même sans intention de trafic

• Trafic ou production : jusqu’à la perpétuité, avec des amendes pouvant atteindre 15 000 USD

À noter : il n’existe pas de peine de mort au Cambodge, ni pour trafic de drogue, ni pour aucun autre crime.

Les prisons cambodgiennes sont souvent surpeuplées, insalubres et très dures pour les étrangers. Les ambassades peuvent parfois intervenir pour une aide consulaire, mais elles ne peuvent pas te faire sortir de prison.

Abolition de la peine de mort

Le Cambodge n’applique pas la peine de mort. Elle a été abolie en 1989, et cela est inscrit dans la Constitution du Royaume du Cambodge. Il s’agit d’un des rares pays de l’Asie du Sud-Est à ne prévoir aucune exécution, même pour des crimes graves comme les meurtres, les viols ou le trafic de drogue à grande échelle.

Cependant, cela ne signifie pas que la justice y est clémente. Les peines de prison peuvent être très lourdes et les conditions de détention, extrêmement dures. Une condamnation à la réclusion à perpétuité est tout à fait possible pour certains crimes graves, notamment liés aux stupéfiants.

📌 2. Aucune indulgence avec les étrangers

👉 Elles peuvent parfois se montrer plus sévères. Voici pourquoi :

🔹 1. Effet d’exemple

Les autorités cambodgiennes veulent dissuader les étrangers de se croire au-dessus des lois locales. Elles n’hésitent donc pas à utiliser certains cas pour "faire passer un message". Un touriste étranger arrêté pour drogue, alcool au volant ou comportement irrespectueux peut subir un traitement exemplaire, même pour une infraction mineure.

🔹 2. Système judiciaire peu transparent

• Procès retardés ou mal traduits

• Aide juridique limitée

• Garde à vue prolongée sans contact immédiat avec un avocat
  Même en tant qu’étranger, tu es soumis aux mêmes règles que les locaux, mais sans bénéficier de leurs réseaux ou de leur compréhension du système.

🔹 3. Conditions de détention très rudes pour tous

• Cellules surpeuplées (30 à 50 détenus par cellule)

• Pas de lit, pas de ventilation, ration alimentaire minimale

• Soins médicaux pratiquement inexistants

• Visites restreintes, y compris par les ambassades

💡 En clair :

Même si les autorités n’appliquent pas la peine capitale, elles n’ont aucune indulgence particulière envers les touristes étrangers, surtout pour les délits liés à la drogue, au non-respect des zones interdites, ou aux comportements déplacés dans les lieux publics ou religieux.

Si tu es arrêté, ton ambassade pourra t’apporter un soutien consulaire, mais ne pourra en aucun cas intervenir dans la procédure judiciaire ou payer ta caution.

2. Alcool : large accessibilité, sanctions sévères au volant

L’alcool est facilement disponible au Cambodge. Tu peux en acheter 24h/24 dans la plupart des supérettes, bars, restaurants et même dans la rue. Il n’y a aucune restriction officielle d’âge pour en acheter — une particularité rare en Asie.

Mais attention : cette liberté cache une réalité dangereuse.

Conduite en état d’ivresse : lourdement sanctionnée

• Taux maximal d’alcool autorisé au volant : 0,05 %

• Tout dépassement entraîne une amende de 250 à 1 000 USD, confiscation du véhicule et parfois une garde à vue jusqu’à 48h

• En cas d’accident corporel : poursuites pénales automatiques, risque de prison ferme de 6 mois à 5 ans, voire plus en cas de décès

De nombreux touristes pensent que les contrôles sont rares. C’est faux. Les grandes villes comme Phnom Penh, Sihanoukville ou Siem Reap ont renforcé les contrôles routiers, notamment les soirs de week-end.

3. Sécurité routière : chaos organisé, danger réel

Le Cambodge ne suit pas un code de la route très rigoureux. Ici, la priorité est souvent donnée à celui qui klaxonne le plus fort, et les feux rouges sont parfois considérés comme optionnels par les locaux.

Les accidents de la route sont parmi les premières causes de décès au Cambodge, notamment chez les jeunes voyageurs.

Risques principaux :

• Moto-taxis sans casque ni assurance

• Véhicules non immatriculés ni assurés

• Non-respect des limitations de vitesse (souvent ignorées)

• Circulation dense, imprévisible et mal régulée

Conseils pratiques :

• Porte toujours un casque homologué, même en tant que passager

• Loue uniquement des véhicules avec assurance internationale claire

• Évite de conduire la nuit, surtout hors des grandes villes

• Conduis avec un permis international en complément de ton permis national

En cas d’accident, la police te retiendra généralement sur place, et tu devras payer immédiatement les dommages, même si tu n’es pas en tort. Le paiement en liquide est la norme. Les amendes pour infractions routières varient entre 25 et 250 USD.

Conduire au Cambodge en 2025 : permis international, règles, amendes et conseils aux voyageurs

Peut-on conduire légalement au Cambodge avec un permis international basé sur les conventions de Genève ou de Vienne ? Quelle est la position des autorités cambodgiennes ? Quels sont les risques si on conduit sans le bon document ? Voici tout ce que tu dois savoir avant de prendre le volant au Cambodge.

1. Est-il légal de conduire au Cambodge avec un permis international ?

La réponse courte est : oui, mais sous conditions.
La réponse complète nécessite de distinguer deux cas :

✅ Cas 1 : Tu as un permis international (IDP) conforme à la Convention de Vienne de 1968

Bonne nouvelle : le Cambodge a officiellement reconnu la validité des permis internationaux issus de la convention de Vienne depuis 2022. Tu peux donc conduire légalement avec un permis de ce type pendant un séjour temporaire (visa de tourisme ou visa d’affaires court terme).

❌ Cas 2 : Tu as un permis conforme à la Convention de Genève de 1949 uniquement

Dans ce cas, ta situation est plus floue. Le Cambodge ne reconnaît officiellement que la Convention de Vienne, mais la police cambodgienne n’a pas toujours une position uniforme. Certains officiers acceptent encore les permis de Genève (notamment les anciens IDP français), mais cela dépend de leur connaissance de la loi. En cas de contrôle routier, rien ne garantit que ton permis sera accepté.

2. Peut-on conduire avec uniquement un permis français (ou belge, canadien...) ?

Non. Le permis national seul n’est pas valable au Cambodge, même traduit en anglais. Tu risques :

• Une amende immédiate de 25 à 100 USD

• La saisie temporaire du véhicule ou de ton passeport

• Une interdiction de continuer à conduire, même en tant que passager d’un scooter de location

Certains loueurs de scooters ne vérifient aucun document, ce qui ne te protège pas du tout en cas d'accident ou de contrôle. L’assurance ne couvrira rien si tu ne disposes pas d’un permis valide selon les règles locales.

3. Les permis internationaux numériques sont-ils valables ?

Non. Seule la version papier officielle avec traduction multilingue (souvent en anglais et français, parfois en khmer) est reconnue. Les versions numériques sur smartphone ou PDF ne sont pas acceptées par la police cambodgienne.

4. Quels types de véhicules peut-on conduire avec un permis international ?

Avec un permis international de type B (voiture) ou A (moto), tu peux :

• Conduire une voiture de location ou un 4x4

• Louer et conduire une moto ou un scooter de plus de 50 cm³

⚠️ Attention : la plupart des scooters de location font entre 110 cm³ et 125 cm³, donc nécessitent un permis moto (catégorie A). Si ton permis international ne couvre pas cette catégorie, tu roules illégalement, même si le loueur te laisse partir.

5. Que se passe-t-il en cas d’accident ou de contrôle sans permis valide ?

Le Cambodge applique un système de responsabilité directe. Cela veut dire que si tu es impliqué dans un accident et que tu n’as pas de permis reconnu, tu seras automatiquement tenu responsable des dommages, même si tu n’es pas fautif.

Conséquences possibles :

• Paiement immédiat des réparations à l’amiable (souvent en cash)

• Amende de 100 à 500 USD, selon la gravité

• Immobilisation du véhicule

• Dans certains cas, la rétention de ton passeport jusqu’au règlement complet

• Refus de prise en charge par l’assurance (même si tu as une carte gold ou une assurance voyage)

6. Peut-on convertir son permis en permis cambodgien ?

Oui, pour les résidents ou expatriés, il est possible de demander un permis de conduire cambodgien. La procédure nécessite :

• Ton permis national valide

• Une traduction officielle (souvent demandée en khmer ou en anglais)

• Un test de la vue

• Une photo d’identité

• Une copie de ton visa de long séjour

Le tout coûte entre 30 et 60 USD, et le permis cambodgien est généralement valide pour 1 à 5 ans, selon ton visa.

7. Est-ce risqué de louer un scooter sans permis ?

Oui, et c’est très fréquent.

De nombreux touristes louent un scooter sans permis valable, pensant que “tout le monde le fait”. En réalité :

• Tu roules sans protection légale

• Tu n’es pas assuré

• Tu peux être condamné à payer des frais très élevés en cas d’accident, surtout si un tiers est blessé

• En cas de contrôle ou d’accident grave, tu peux faire l’objet d’une poursuite pénale pour conduite illégale (avec risque de détention temporaire)

8. Recommandations pratiques

• Demande toujours ton IDP avant de partir, auprès de ton administration nationale

• Vérifie que ton IDP inclut bien les catégories A (moto) ou B (voiture)

• Garde une copie physique sur toi, jamais en version mobile

• Ne compte jamais sur le fait que “personne ne vérifie” : les contrôles sont fréquents, surtout à Phnom Penh, Siem Reap, Kampot et Sihanoukville

• En cas de doute, utilise les services avec chauffeur (Grab, PassApp, taxi) ou prends un tuk-tuk avec casque fourni

✅ FAQ : Ce qu’on me demande souvent

Peut-on louer un scooter sans permis au Cambodge ?
Oui, de nombreux loueurs le font. Mais c’est illégal, risqué, et tu n’es pas assuré.

Le permis international est-il obligatoire si je reste moins de 15 jours ?
Oui, même pour un court séjour. La loi ne prévoit aucune exception de durée.

J’ai un permis B, puis-je conduire un scooter ?
Non, à moins que ton permis B soit aussi valable pour la conduite de scooters de plus de 50 cm³. Il te faut un permis A (moto), ou une mention A1/A2 selon ton pays.

Peut-on acheter un scooter ou une moto sur place sans permis ?
Oui, mais c’est fortement déconseillé. La possession ne dispense pas du permis, et les contrôles sont fréquents.

Est-ce que la police ferme les yeux avec les touristes ?
Non. Au contraire, ils peuvent te cibler car tu ne connais pas les lois locales, et ils s’attendent à être payés cash sur place.

Conduire au Cambodge est une expérience inoubliable… mais à condition de respecter la loi. Le permis international conforme à la Convention de Vienne est le seul document officiellement reconnu pour les courts séjours. Ne te fie pas aux pratiques locales laxistes, car la moindre erreur peut coûter très cher.

4. Zones interdites et conflits frontaliers en 2025

Depuis le printemps 2025, des tensions ont éclaté à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande. Certaines zones sont aujourd’hui considérées comme formellement interdites aux voyageurs étrangers.

Zones à éviter :

• Province de Preah Vihear

• Province d’Oddar Meanchey

• Secteur nord de Banteay Meanchey

Des affrontements militaires y ont lieu de façon sporadique, avec des civils blessés, des routes fermées et la présence d’anciennes mines antipersonnel. Il est strictement interdit de photographier des installations militaires ou de survoler ces zones avec un drone.

Risques encourus :

• Arrestation immédiate pour intrusion dans une zone restreinte

• Confiscation du matériel photo / drone

• Amendes jusqu’à 2 000 USD

• Expulsion immédiate du territoire, sans recours possible

5. Criminalité et arnaques fréquentes

Le Cambodge reste globalement sûr pour les voyageurs, mais la petite délinquance est très présente, notamment dans les zones touristiques.

Ce à quoi tu dois faire attention :

• Vols à l’arraché en scooter, notamment à Phnom Penh

• Arnaques aux billets falsifiés dans les tuk-tuk

• Boissons droguées dans certains bars (notamment à Sihanoukville ou Kampot)

• Faux policiers réclamant des "amendes" immédiates sur place

Les agressions physiques sont rares, mais la vigilance est de mise dès la nuit tombée. Ne porte pas de bijoux visibles, évite de marcher seul en dehors des zones centrales, et garde toujours une copie digitale de ton passeport.

6. Prison au Cambodge : conditions extrêmes, justice imprévisible

Les prisons cambodgiennes sont connues pour leur surpopulation massive, leurs conditions sanitaires médiocres, et un accès limité aux soins médicaux.

En cas d’arrestation :

• Garde à vue de 48h sans avocat possible

• Audition en khmer, parfois sans traducteur compétent

• Délai de jugement pouvant dépasser 6 à 12 mois

• Peines de prison souvent supérieures à 1 an pour délits mineurs, surtout liés à la drogue

Les conditions de détention incluent souvent 30 à 40 personnes par cellule, des matelas à même le sol, peu de nourriture et des douches collectives.

7. Respect culturel et comportements à éviter

Le Cambodge est un pays bouddhiste profondément attaché aux codes sociaux. Certains gestes anodins en Europe peuvent ici être perçus comme des insultes graves.

Ce qu’il faut absolument éviter :

• Montrer quelqu’un du doigt, surtout un moine

• Toucher la tête d’un enfant (geste tabou)

• Entrer dans un temple sans se couvrir les épaules et les genoux

• Embrasser ou toucher son/sa partenaire en public

• Critiquer la monarchie cambodgienne (passible de prison)

Le respect des coutumes locales te garantit une meilleure expérience et t’évitera des situations embarrassantes ou même illégales.

8. FAQ : Les questions les plus fréquentes des voyageurs au Cambodge

Y a-t-il la peine de mort au Cambodge ?
Non. Le Cambodge a aboli la peine de mort en 1989. La peine maximale est la perpétuité, principalement en cas de trafic de drogue ou de crimes très graves.

Peut-on consommer du cannabis comme en Thaïlande ?
Absolument pas. Toute consommation est illégale. Même dans certains bars qui affichent des feuilles de cannabis, la vente est clandestine et risquée.

Les policiers sont-ils corrompus ?
La corruption existe, mais les touristes ne doivent jamais tenter de corrompre un agent, sous peine de poursuites encore plus graves. Demande toujours une amende écrite et garde ton calme.

Peut-on boire dans la rue ?
Oui, la consommation d’alcool dans les lieux publics est tolérée, mais elle peut attirer les voleurs ou provoquer des altercations, surtout la nuit.

Peut-on filmer avec un drone ?
Uniquement avec une autorisation. Survoler des temples ou zones militaires est interdit et peut entraîner saisie du drone, amende de 1 000 à 2 000 USD et, dans certains cas, des poursuites pénales.

Le Cambodge est un pays d’une richesse humaine et culturelle immense, mais qui impose ses propres règles. Ce n’est pas un terrain d’expérimentation pour les voyageurs trop "relax". Le moindre écart peut te coûter cher, et la justice cambodgienne ne plaisante pas, surtout avec les étrangers.

Prépare ton voyage, respecte les règles locales, et ton séjour se déroulera sans encombre. Le Cambodge t’accueillera avec un sourire… à condition de ne pas lui manquer de respect.

A savoir également

La sécurité routière au Cambodge : sanctions, suspension et infractions graves

La circulation au Cambodge est soumise à des règles strictes pour assurer la sécurité des automobilistes et des autres conducteurs.

Différents types d’infractions sont passibles de sanctions, parfois lourdes, allant de la contravention à l’emprisonnement, en passant par la suspension ou l’annulation du permis de conduire.

Délits et contraventions routières

Toute infraction au code de la route – excès de vitesse, conduite sous l’emprise de l’alcool (alcoolémie), blessures involontaires, conduite sans permis ou en période probatoire – peut entraîner un procès-verbal rédigé par la police ou la gendarmerie.

La distinction entre contravention et délit dépend de la gravité des faits : un simple contrevenant s’expose à une amende administrative, tandis qu’un délit (conduite sans permis, récidive d’alcoolémie, blessures involontaires graves) relève souvent du tribunal correctionnel.

Suspension et annulation du permis

Le retrait de permis est fréquent en cas d’excès de vitesse important, de conduite sous l’emprise d’alcool ou d’autres substances, ou lors de récidive d’infractions graves.

La suspension du permis peut être immédiate et décidée par les forces de l’ordre, ou être prononcée plus tard par décision du tribunal correctionnel ou du procureur de la république.

Dans des cas graves (accident sous emprise alcoolique, blessures involontaires), l’annulation du permis peut être ordonnée, avec obligation d’attendre parfois plusieurs années avant de le repasser.

Peines et sanctions complémentaires

Les sanctions peuvent comporter plusieurs volets : outre l’amende (calculée en monnaie locale ou parfois en euros pour les ressortissants ou visiteurs étrangers), la justice peut infliger une peine de prison ferme ou avec sursis, assortie de peines complémentaires telles que la récupération de points du permis (pour ceux disposant d’un système à points), l’obligation de suivre un stage de sensibilisation, ou l’interdiction temporaire de conduire.

Cas fréquents : excès de vitesse et alcoolémie

L’excès de vitesse et la conduite sous l’emprise d’alcool sont les infractions les plus réprimées. Conduire avec un taux d’alcoolémie supérieur à la limite légale est sanctionné par un retrait de permis immédiat, des amendes importantes et parfois une comparution devant le tribunal correctionnel. En cas de récidive ou si des blessures involontaires sont causées, l’emprisonnement est possible.

Procédures judiciaires et rôle du procureur

En cas d’infraction grave, le procès-verbal sera transmis au procureur de la république, qui décide des suites judiciaires : classement sans suite, poursuite devant le tribunal correctionnel, ou proposition d’une composition pénale.

Lors d’une audience, le juge peut prononcer peines principales (prison, amende) et peines complémentaires (annulation ou suspension du permis de conduire, interdiction de repasser le permis).

Système probatoire et récupération de points

Pour les nouveaux conducteurs, une période probatoire s’applique, durant laquelle la moindre infraction au code peut entraîner la suspension du permis. Certains pays appliquent un système de points du permis de conduire, permettant la récupération de points après un certain délai ou suite à un stage.

En résumé, les automobilistes cambodgiens et étrangers circulant au Cambodge doivent faire preuve d’une grande vigilance.

La justice locale sanctionne fermement toute conduite dangereuse : excès de vitesse, alcoolémie, conduite sans permis ou sous l’emprise de substances illicites.

Les peines vont de l’amende à la suspension ou l’annulation du permis, avec risque d’emprisonnement en cas de récidive ou de blessure involontaire. Le respect du code pénal et du code de la route est donc indispensable pour préserver sa liberté de circuler et la sécurité de tous