Du nord au sud du Cambodge : voyage au cœur d’une cuisine aussi méconnue qu’exquise

Explorez la richesse de la gastronomie cambodgienne, du nord au sud du pays. Une cuisine authentique, raffinée et encore trop souvent oubliée, à découvrir absolument.

BLOG CAMBODGE

7/30/202514 min temps de lecture

A person preparing food in a kitchen
A person preparing food in a kitchen

Voyage au cœur d’une cuisine aussi méconnue qu’exquise

Quand on parle de gastronomie en Asie du Sud-Est, ce sont souvent les cuisines thaïlandaise, vietnamienne ou encore laotienne qui viennent à l’esprit. Et pourtant, la cuisine cambodgienne (ou khmère) est une véritable pépite, riche en saveurs, en textures et en histoire. Du nord montagneux de la province de Preah Vihear aux plages méridionales de Kampot, le Cambodge offre une palette culinaire étonnamment variée, héritée de traditions anciennes et influencée par ses voisins. Voyageons du nord au sud pour découvrir ce trésor méconnu qu’est la gastronomie khmère.

📍 Le nord : des saveurs rustiques et montagnardes

Cuisine du nord du Cambodge : nature et traditions

Dans le nord cambodgien, la cuisine est avant tout liée à la nature environnante. Les peuples indigènes, notamment les groupes ethniques jarai, kachok, tampuan ou kui, composent leurs repas à partir de ce que leur offre la jungle, les rivières ou les clairières. Cette cuisine se distingue par sa simplicité, son rapport direct au territoire, et la fraîcheur de ses ingrédients.

Ingrédients emblématiques
  • Champignons sauvages (très utilisés en saison des pluies)

  • Racines et tubercules locaux (pomme de terre sauvage, taro, igname)

  • Petits poissons d’eau douce (souvent simplement rôtis ou avec des herbes)

  • Insectes grillés (fourmis rouges, grillons, sauterelles, vers, parfois préparés avec du riz)

  • Feuilles et lianes (citronnelle, jeunes pousses, patate douce sauvage)

Plats typiques à ne pas manquer
  • Samlor korko : une soupe épaisse aux légumes variés, poisson de rivière, feuilles et herbes sauvages, parfois enrichie de crabe ou de crevettes d’eau douce selon la saison.

  • Aing pring kem : brochettes de viande ou de poissons grillés avec un simple assaisonnement de sel et d’herbes.

  • Nhoam bongkuon : salade locale à base de fleurs ou de feuilles sauvages hachées, de petits crustacés, citron vert et piment.

  • Plats d’insectes : fourmis rouges sur du riz gluant, sauterelles grillées, vers d’arbres fumés (spécialité surtout en campagne).

Où goûter ces plats ?

Dans ces provinces reculées, il n’existe pas de grandes adresses « touristiques », mais plutôt :

  • Marchés locaux (marché central de Banlung – Ratanakiri, marché de Preah Vihear ville) : pour les brochettes grillées, les soupes du jour, les racines sautées, ou les insectes frits.

    🌿 Ratanakiri – Banlung

    🏞 Preah Vihear – Sra’aem (villages proches du temple)

  • Petits restaurants familiaux directs au bord des routes et chez l’habitant (homestays, lodges ruraux) : souvent, les plats sont préparés sur demande selon le marché du jour.

  • Écolodges (comme Terres Rouge à Banlung ou Bamboo Guesthouse à Preah Vihear) qui proposent de la cuisine inspirée des traditions locales et parfois des ateliers de cuisine.

Pour en savoir plus ou préparer vous-même :
  • Guide Petit Futé « Nord-Est Cambodge » : liste les marchés, adresses, et donne des recettes traditionnelles (disponible sur leur site officiel).

  • Blog « Un Grand Voyage au Cambodge » : propose plusieurs articles sur la gastronomie rurale du nord, avec adresses, photos, et témoignages.

  • Site « Taste of Angkor » de l’office du tourisme cambodgien : section dédiée aux spécialités régionales, recettes, et vidéos (chercher la rubrique « northern provinces gastronomy »).

Recommandations pratiques
  • Soyez curieux au marché : goûtez les échantillons !

  • Privilégiez les plats du jour : ils varient selon la pêche ou la cueillette.

  • Si vous souhaitez une expérience immersive, optez pour un homestay ou demandez à assister à la préparation des repas chez l’habitant.

  • Un guide local peut vous faire découvrir des endroits insolites où goûter ces saveurs authentiques.

📍 Le centre : Phnom Penh, entre tradition et modernité

Phnom Penh, la capitale du Cambodge, est un véritable carrefour culturel et culinaire où la cuisine traditionnelle khmère rencontre les influences internationales modernes. La ville est en pleine évolution, avec un éventail allant des marchés populaires aux restaurants chics en passant par les food trucks et les cuisines de rue.

Cuisine traditionnelle khmère au cœur de Phnom Penh
  • Marchés alimentaires traditionnels, comme le marché russe (Psar Toul Tom Poung) ou le marché central (Psar Thmey), où l’on trouve des produits frais de la région, des herbes aromatiques aux poissons d’eau douce, en passant par les épices typiques.

  • Plats emblématiques : le célèbre amok trey (poisson cuit à la vapeur dans une feuille de bananier avec du lait de coco et des épices), le lok lak (viande marinée sautée servie avec du riz et une sauce au poivre citronné), la soupe khmère samlor korko, et les nouilles num banh chok.

  • La cuisine de rue est très présente avec des stands proposant des brochettes, des crêpes lok lak, des fruits frais, et des desserts traditionnels comme le num ansom (gâteau de riz gluant).

Modernité et influences internationales
  • Phnom Penh propose aussi de nombreux restaurants modernes et fusion où chefs khmers et internationaux revisitent les recettes traditionnelles avec des techniques ou ingrédients innovants.

  • La ville est un haut lieu pour les cuisines étrangères, notamment vietnamienne, chinoise, française, et occidentale, reflétant l’histoire et la diversité de la capitale.

  • La scène des cafés et bars gastronomiques est en plein essor, servant des cafés de spécialité, des cocktails sophistiqués, et des menus créatifs.

Où manger à Phnom Penh ?
  • Marché central (Psar Thmey) : pour une expérience authentique, goûtez à tous les plats traditionnels et explorez les stands de nourriture.

  • Restaurants khmers historiques, comme Romdeng (soutenant une cause sociale), Malis ou Amok Gallery, où la tradition est mise à l’honneur dans un cadre chic.

  • Quartiers branchés comme BKK1 où de nombreux restaurants fusion et bars modernes côtoient les établissements traditionnels.

  • Food courts et marchés nocturnes : de plus en plus populaires pour goûter une grande variété de plats à petits prix dans une ambiance animée.

Street food khmère à Phnom Penh : les meilleures adresses locales à tester

🍜 1. Num Banh Chok – Street 264

Un petit stand familial réputé pour son num banh chok, le plat national cambodgien à base de nouilles de riz fermentées dans un bouillon citronnelle-poisson, accompagné de légumes frais.

  • Adresse : Street 264, Phnom Penh

  • Pourquoi y aller : ce lieu est mentionné parmi les meilleurs stands de num banh chok dans la ville.

🥖 2. Num Pang Hero – sandwich cambodgien

Un num pang (sandwich Khmer) savoureux avec porc grillé mariné, herbes fraîches, légumes marinés, dans une baguette croustillante.

🍜 3. Lort Cha – Sok Lang Lort Cha (Rue près du Palais Royal)

Un stand célèbre pour son lort cha : nouilles épaisses sautées, légumes croquants, sauce sucrée-salée, garnies d’un œuf frit et parfois de pâté frit.

  • Adresse : 18 Preah Ang Makhak Vann St. (178), Phnom Penh, tout près du Musée National et du Palais Royal

  • Pourquoi y aller : reconnu comme lieu populaire pour déguster le meilleur lort cha local près des sites touristiques majeurs.

  • 🔗 Infos et photos de Sok Lang Lort Cha

Culture gastronomique
  • Phnom Penh offre aussi des cours de cuisine où les visiteurs peuvent apprendre à préparer des plats khmers authentiques avec les produits locaux.

  • Les marchés locaux restent un lieu privilégié pour rencontrer les vendeurs passionnés et découvrir des ingrédients rares et typiques du centre du Cambodge.

En résumé

Phnom Penh incarne le Cambodge d’aujourd’hui, où la richesse de la tradition culinaire rencontre les courants contemporains et internationaux. La capitale est un espace de découvertes où chaque repas raconte une histoire du pays, entre saveurs ancestrales et innovations gourmandes, dans une ambiance vibrante mêlant authenticité et modernité.

📍 Le sud : cuisine de la mer et poivre de Kampot

En descendant vers le sud du Cambodge : Quand la mer devient reine

Dans le sud du Cambodge, à Kampot et Kep, la mer s’impose comme une évidence culinaire. Ici, le tableau gastronomique vibre au rythme des marchés de pêche, des cuisines familiales, mais aussi d’une expérience marine authentique, mariant la fraîcheur des produits de la mer aux saveurs puissantes des épices locales.

Le crabe au poivre de Kampot : star des tables côtières

Impossible d’évoquer la cuisine de Kampot et Kep sans citer l’indétrônable crabe au poivre de Kampot, plat-signature de la région. « Kdam chaa mrech » (ou crabe sauté au poivre vert) sublime le crabe local — souvent le bleu ou le crabe de mangrove — grâce à la puissance parfumée du poivre vert frais de Kampot.

Ingrédients principaux :

  • Crabes de mangrove ou bleus (4 à 6 selon la taille)

  • Grappes de poivre vert frais de Kampot (100g)

  • Ail, sauce de poisson, sauce d’huître, jus de tamarin, sucre de canne, ciboulette

Préparation :
Le crabe, coupé et nettoyé, est d’abord saisi vivement avec les grappes entières de poivre dans un peu d’huile.

Une sauce, réalisée à base de poivre écrasé, ail, sauce de poisson, d’huître, sucre et jus de tamarin, va enrober chaque morceau.

Quelques minutes suffisent pour mélanger ces parfums marins et épicés. On termine par de la ciboulette fraîche. Servi aussitôt, ce plat offre une alliance spectaculaire : la chair sucrée du crabe fusionne avec la note piquante et florale du poivre de Kampot.

Un must, à vivre idéalement sur une terrasse en bord de mer, accompagné de riz blanc fumant.

🦀 So Kheang Restaurant – Kep
  • Spécialité : crabe préparé avec poivre de Kampot (verts et noirs), dans une sauce où la saveur du poivre est bien mise en valeur

  • Pourquoi y aller : le crabe est considéré comme parmi les meilleurs de Kep — des portions généreuses et un goût authentique pour un prix raisonnable

  • Note Tripadvisor : Cet établissement recueille d'excellents avis, noté 4,3/5 et classé autour de la 11ᵉ place sur 51 restaurants à Kep

➡️ Lien cliquable : So Kheang Restaurant à Kep (Tripadvisor)

🌶️ Alternative : stands du Kep Crab Market

Si tu préfères une expérience plus immersive et budget friendly, le Kep Crab Market est une institution locale :

« Just go into the crab market, you can buy your crabs there and then have them cooked there as well with green pepper, it’s always delicious »

Les crabes sont préparés juste après l’achat, souvent avec du poivre de Kampot — la combinaison idéale pour les amateurs de saveurs épicées et fraîches.

Les salades de mangue verte aux fruits de mer : fraîcheur croquante

Autre spécialité de la région, la salade de mangue verte s’affiche sur de nombreuses tables. Fraîche et acidulée, elle marie :

  • Mangue verte râpée

  • Crevettes (fraîches ou séchées), poisson fumé ou encore porc effiloché selon les envies

  • Carottes, poivron vert, herbes (basilic, coriandre)

  • Sauce de poisson, sucre de palme, ail, échalote, piment et jus de citron vert

  • Cacahuètes grillées pour le croquant

Simple à préparer et intensément parfumée, cette salade constitue un parfait prélude à un festin marin, ou un accompagnement rafraîchissant face à la chaleur du sud cambodgien.

Soupes aigre-douces et currys coco : palette d’arômes

La cuisine locale régale aussi d’une variété de soupes aigre-douces, dont les bases combinent poisson ou fruits de mer, ananas, citronnelle, tamarin, tomates et fines herbes. Ces soupes, véritables concentrés de saveurs marines et acidulées, sont l’accompagnement idéal des grands repas de la région.

En parallèle, les currys au lait de coco cambodgiens diffèrent des versions thaïes par leur douceur et la présence — selon les recettes — de poisson, crustacés, légumes, pâte kreung maison, galanga, citronnelle, curcuma, aubergine, le tout lié par la rondeur du lait de coco. Il n’est pas rare de retrouver une touche de poivre ou de citronnelle de Kampot, qui viennent relever délicatement l’ensemble.

Terre de mer et d’épices

Que vous soyez attablé sur la plage de Kep, au marché aux crabes, ou dans une échoppe animée de Kampot, c’est bien la mer qui dicte la carte : crabes grillés, crevettes sautées, calamars farcis, poissons entiers vapeur ou frits, tous sublimés par le poivre, la citronnelle, le lait de coco ou la mangue.

Cette région du Cambodge s’affirme ainsi comme un paradis pour les amoureux de la mer et des épices, une escale gourmande où texture du crabe, fraîcheur de la mangue et intensité du poivre dialoguent dans l’assiette, offrant une expérience culinaire inoubliable et authentique du Sud-Est asiatique.

Poivre de Kampot : trésor cambodgien entre terroir, goût unique et valeur croissante

Cultivé dans les provinces de Kampot et Kep, le poivre de Kampot (IGP depuis 2010 au Cambodge et 2016 dans l’Union européenne) est bien plus qu’une épice : il incarne l'identité culinaire et traditionnelle d’une région, renaissant peu à peu après des décennies d’abandon

Le poivre est cultivé dans cette région depuis des siècles, mais c’est au cours de la période coloniale française que sa notoriété s’est réellement développée. Au début du XXe siècle, le poivre de Kampot était déjà exporté vers l’Europe et réputé pour sa qualité supérieure.

Pendant la période des Khmers rouges, les plantations ont été presque totalement détruites. Ce n’est qu’à partir des années 1990 que des familles locales ont relancé la culture, soutenues par des ONG et des initiatives de commerce équitable. Aujourd’hui, le poivre de Kampot est reconnu internationalement, avec une production relancée et encadrée par des normes strictes.

💰 Prix en USD par kilogramme

Le prix du poivre de Kampot varie selon sa variété et sa qualité :

  • Poivre noir : entre 5 et 8 USD/kg en moyenne.

  • Poivre rouge et blanc : entre 20 et 30 USD/kg, parfois plus pour les versions certifiées biologiques ou triées à la main.

  • Poivres haut de gamme (notamment rouge) : jusqu’à 50 à 60 USD/kg sur les marchés spécialisés.

Ces prix peuvent fluctuer selon la saison, le conditionnement (en grain, moulu, ou en infusion) et le lieu d’achat (local ou exportation).

Sur le marché européen, et notamment en France, les prix sont bien plus élevés. Pour un produit de très bonne qualité, trié à la main et certifié IGP, il faut compter entre 12 et 25 euros les 100 grammes. Cela représente un prix au kilo situé entre 120 et 250 euros, selon la variété et la provenance.

🧂 Détail selon le type de poivre

En France, le poivre noir IGP de Kampot, le plus courant, est généralement vendu entre 12 et 18 euros les 100 grammes. Il est proposé en grains entiers, souvent dans des sachets hermétiques ou des pots en verre.

Le poivre rouge, plus rare et plus recherché, est vendu à un tarif plus élevé, entre 16 et 25 euros les 100 grammes. Son profil aromatique intense et fruité en fait un produit haut de gamme très apprécié des chefs.

Le poivre blanc, plus doux mais également complexe, est vendu entre 14 et 20 euros les 100 grammes. Il est souvent légèrement plus cher que le poivre noir en raison de son processus de transformation.

Enfin, le poivre vert, disponible frais, lyophilisé ou en saumure, reste plus difficile à trouver en dehors du Cambodge. Son prix tourne autour de 10 à 18 euros les 100 grammes, selon la méthode de conservation.

👅 Goût et variétés

Le poivre de Kampot se distingue par ses arômes puissants, équilibrés et élégants. Il existe en plusieurs versions, issues du même fruit mais récoltées ou transformées différemment :

  • Poivre noir : intense, aux notes boisées, fruitées et légèrement mentholées. Idéal pour les viandes rouges, sauces ou légumes grillés.

  • Poivre rouge : récolté à pleine maturité, il offre des saveurs douces, sucrées, presque confites, avec des touches de fruits rouges et d’agrumes. Parfait pour les gibiers, desserts ou fromages.

  • Poivre blanc : plus subtil, piquant et citronné. Convient aux poissons, fruits de mer ou plats délicats.

  • Poivre vert : frais et végétal, récolté immature. Il est souvent utilisé dans la cuisine locale, notamment pour le célèbre crabe au poivre vert.

Symbole du renouveau agricole cambodgien, le poivre de Kampot séduit autant par sa qualité que par son histoire. De la plantation artisanale à l’assiette d’un grand chef, il incarne un lien fort entre terroir, tradition et innovation. Qu’il soit noir, rouge ou blanc, c’est un produit à découvrir pour quiconque aime les saveurs franches, subtiles et raffinées.

Conclusion

Longtemps restée dans l’ombre de ses voisines, la cuisine cambodgienne mérite d’être connue et reconnue. Elle séduit par sa fraîcheur, sa subtilité, et l’authenticité de ses produits locaux. Du nord sauvage aux côtes méridionales, chaque région offre une expérience culinaire unique. Pour qui veut découvrir une autre facette de l’Asie du Sud-Est, le Cambodge se savoure autant qu’il se visite.

📲 Le bon plan avant votre départ : trouvez des Cambodgiens qui cuisinent pour vous via les réseaux sociaux

Si vous êtes curieux de goûter à la vraie cuisine khmère — celle des familles, des marchés, des petites échoppes — vous n’avez pas besoin d’attendre d’être sur place pour tout découvrir. Il existe un excellent moyen d’entrer en contact directement avec des Cambodgiens passionnés de cuisine, souvent des particuliers ou de petits restaurateurs, qui se feront un plaisir de vous préparer les plats que vous aimez… sur commande, à l’avance.

🌐 Où chercher ?

Voici les meilleures plateformes pour trouver ce type de bons plans :

  • Facebook (groupes locaux)
    Cherchez des groupes comme "Expat Phnom Penh", "Kampot Noticeboard", "Expats & Locals Cambodia Food", ou même des groupes de cuisine cambodgienne comme "Cambodian Home Cooking".
    ➤ Postez un message simple : "Je viens au Cambodge dans deux semaines, j’aimerais goûter à un vrai amok maison ou des grillades locales, quelqu’un peut m’aider ?"

  • Instagram
    De nombreux petits cuisiniers locaux utilisent Instagram pour partager leurs créations. Recherchez des hashtags comme #khmercooking, #cambodianfood, #homecookingcambodia, et écrivez-leur en message privé.

  • WhatsApp ou Telegram (groupes locaux)
    Une fois que vous avez rejoint une communauté Facebook, il est fréquent qu'on vous invite à rejoindre un groupe WhatsApp ou Telegram. Là, vous trouverez souvent des vendeurs informels qui cuisinent à domicile, vendent à emporter ou livrent.

  • Tiktok
    Une vraie mine pour repérer des familles cambodgiennes qui partagent leur cuisine quotidienne. Beaucoup d'entre eux acceptent de cuisiner pour des visiteurs qui les contactent.

🍛 Ce que vous pouvez commander

En général, les Cambodgiens sont très ouverts et adaptent les plats selon vos envies. Vous pouvez commander :

  • Des plats traditionnels comme amok trey, lok lak, nom banh chok

  • Des plats plus rares comme nhoam bongkuon (salade de fleurs), plats d'insectes ou soupes rurales

  • Des desserts khmers faits maison : num ansom, nom krok, bananes au lait de coco

Souvent, le tout est bien moins cher qu’au restaurant, et bien plus authentique.

💡 Astuce :

Lorsque tu contactes quelqu’un, n’hésite pas à proposer de payer un petit supplément pour les remercier de leur temps. Tu peux aussi leur proposer d’apporter un petit cadeau de France ou de leur laisser un avis pour les aider à se faire connaître.

✅ En résumé

Avant même de poser un pied au Cambodge, tu peux créer un premier lien humain et culinaire grâce aux réseaux sociaux. C’est simple, direct, économique, et ça te garantit de manger la vraie cuisine khmère, faite avec le cœur. Une belle façon de voyager authentique, local et connecté.

FAQ – La cuisine cambodgienne en quelques questions
🍛 En quoi la cuisine cambodgienne est-elle différente de la cuisine thaïlandaise ou vietnamienne ?

Moins épicée que la thaïlandaise, moins sucrée que la vietnamienne, la cuisine khmère mise sur l'équilibre et la légèreté. Elle utilise beaucoup de citronnelle, galanga, prahok (pâte de poisson fermenté) et herbes fraîches.

🥥 Quels plats dois-je absolument goûter au Cambodge ?
  • Amok (poisson à la vapeur dans une sauce coco)

  • Lok lak (bœuf sauté au poivre noir)

  • Nom banh chok (nouilles de riz avec sauce au curry vert)

  • Crabe au poivre de Kampot

🧂 La nourriture cambodgienne est-elle adaptée aux végétariens ?

Oui, bien qu'il faille souvent demander des adaptations. De nombreux plats à base de légumes, de tofu ou de soupes sont proposés, surtout dans les zones touristiques ou bouddhistes.

🍴 Peut-on trouver facilement de la cuisine khmère en dehors du Cambodge ?

Malheureusement non. Elle reste très peu exportée comparée à ses voisines. C’est ce qui rend un voyage culinaire au Cambodge encore plus précieux.